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L'école des années 1950

Infobox

Diese Seite ist Teil einer Materialiensammlung zum Bildungsplan 2004: Grundlagen der Kompetenzorientierung. Bitte beachten Sie, dass der Bildungsplan fortgeschrieben wurde.


Dans votre lycée les professeurs se plaignent du laxisme concernant la discipline et regrettent l’ordre et la sévérité des années 50. Vous aimeriez connaître la vie scolaire des années 50. Votre professeur de français a trouvé un article qui reflète bien la situation à l’époque en France. Vous ne comprenez pas tout et envoyez alors un mail à votre correspondant français en lui demandant de vous résumer l’essentiel du texte.


Voici le texte :

Un univers régi par un règlement sévère

Dans les pensionnats des années 1950, en France, la vie des élèves n’était pas vraiment drôle. Tout y était réglementé. Uniforme et cheveux courts. Dans la France de l’après-guerre, aucune place pour la fantaisie. L’uniforme est de rigueur : jupe, blouse, ruban et tresses pour les demoiselles; bermuda, cravate et cheveux courts pour les garçons. Même les sous-vêtements sont fournis. Les accessoires et le maquillage sont réquisitionnés à l’arrivée du pensionnat. Un ou deux élèves dérapent et tout le monde le paye. Exemple : trente minutes de course au réveil pour du bruit la veille dans le dortoir des garçons. Les plus indisciplinés n’échappent pas au piquet et aux lignes à copier jusqu’à 300 fois. Aux côtés des incontournables français, mathématiques, histoire-géographie et sport, on redécouvre ici ces matières qui contribuaient à forger les futurs adultes : arts ménagers, cours de morale et de maintien ou encore leçon de choses … A la fin de chaque semaine, une cérémonie de récompenses est organisée pour annoncer aux élèves leur classement. Féliciatations pour les meilleurs et bonnet d’âne pour le dernier. Pour les pensionnaires à la campagne, l’emploi du temps inclut également travail aux champs et soin des animaux. La moindre des questions exige un « Oui Mademoiselle » ou un « Oui Monsieur ». En cours, on lève la main pour prendre la parole, toujours debout à côté de son bureau. Et, pour aller à la cantine, c’est en rang par ordre de taille. Et en silence, bien sûr.

Source : Revue de la presse Janvier 2014.


Rédaction

  • Comparez la situation décrite à votre propre scolarité.


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