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3. Ty­pi­que­ment québécois : Vivre au Québec

Le Québec est la plus gran­de pro­vin­ce ca­na­di­en­ne avec une su­per­fi­cie de 1 667 441 km². Le Québec oc­cupe donc trois fois la su­per­fi­cie de la Fran­ce et 50 fois celle de la Bel­gi­que. Avec l’On­ta­rio le Québec a le plus grand nom­bre d’ha­bi­tants. La ma­jo­rité de la po­pu­la­ti­on est fran­co­pho­ne, seu­le­ment une mi­no­rité est an­glo­pho­ne. La lan­gue of­fi­ci­el­le est le français, mais tous doiv­ent app­rend­re l’anglais à l’école, bien que l’anglais ne soit utile qu’à Montréal.

Les Québécois par­lent un français différent du français qu’on parle en Eu­ro­pe. Les co­lons du XVIIe et du XVI­I­Ie siècle ve­n­aient de différen­tes régions de Fran­ce et par­lai­ent plu­sieurs « pa­tois », c’est-à-dire de différents dialec­tes. Pour com­mu­ni­quer entre eux ils uti­li­sai­ent le français po­pu­lai­re de la région pa­ri­si­en­ne.

Le québécois qu’on parle au­jourd’hui n’est plus comme celui du XVIII ? siècle. La pro­non­cia­ti­on et le vo­ca­bu­lai­re ont changé entre au­tres à cause de l’in­flu­ence de l’anglais. Pour protéger le français, le gou­ver­ne­ment du Québec a déclaré le français lan­gue of­fi­ci­el­le du Québec en 1974.

Au Québec, on es­saie sou­vent d’éviter des mots anglais, en di­sant « cour­ri­el » plutôt que « mail ». Un « pull-over », c’est un « chan­dail », on ne fait pas du « shop­ping » mais du « ma­gasi­na­ge », « le week-end », c’est « la fin de se­mai­ne » et pour aller de Québec à l’île Lévis on ne prend pas le « ferry », mais le « tra­ver­sier ». D’autre part, il y a des mots qui vi­en­nent de l’anglais qu’on uti­li­se fréquem­ment : « Un tra­vail », c’est « une job »¹ et pour « an­nu­ler » quel­que chose on dit « can­cel­ler ». Con­trai­re­ment à la Fran­ce ont dit pres­que tou­jours « tu » au lieu de « vous » comme on uti­li­se seu­le­ment « you » en anglais.

On uti­li­se en­co­re plu­sieurs vieux mots, alors « une voi­tu­re », c’est « un char », « mon­ter » dans le bus, c’est pour nous « em­bar­quer » dans le bus, on porte des « sou­liers » et pas de « chaus­su­res », et oui, on « barre » la porte au lieu de la « fer­mer à clé ». Il y a aussi des mots que les Français re­con­nais­sent mais uti­li­sent au­tre­ment. Quand on mange le soir, on va « sou­per », et c’est déjà à midi qu’on « dîne ». Mais il y a aussi des mots qu’on ne connaît pas en Fran­ce et qui sont uti­lisés dans tou­tes les clas­ses so­cia­les : Le « petit ami », c’est le « chum », la « pe­ti­te amie », c’est la « blon­de » et puis on dit : « pas pan­tou­te » plutôt que « pas du tout ».

Si vous allez au Québec, il faut ab­so­lu­ment goûter quel­ques spécia­lités qu’on ne trouve pas en Eu­ro­pe. Il y a d’abord « la pou­ti­ne » : des fri­tes avec du ched­dar et une sauce. Goûtez aussi « le pâté chi­nois » : de la vi­an­de haché avec de la purée de pom­mes de terre et du maïs. Si vous aimez la pâtis­se­rie, il faut ab­so­lu­ment goûter aux  « queu­es de cas­tor ».

Les ama­teurs de foot­ball, ici appelé « le soc­cer » vont être déçus au Québec, par cont­re ceux qui s’intéres­sent au ho­ckey sur glace trou­ve­ront leur bon­heur. Le ho­ckey, com­ment on ap­pel­le sim­ple­ment le ho­ckey sur glace est le sport d’hiver na­tio­nal de la Belle Pro­vin­ce. A peu près 650 000 Québécois pra­ti­quent ce sport. Il ne faut pas non plus ou­blier la for­mu­le 1 à Montréal. Le Grand Prix du Ca­na­da sur le cir­cuit Gil­les-Vil­le­neuve exis­te de­pu­is 1978.

Les Québécois sont très fiers de leur pro­vin­ce et ne le cachent pas. Leur fête na­tio­na­le, la Saint-Jean-Bap­tis­te est le 24 juin. Ce jour-là, on trouve les Québécois avec des mil­liers de dra­peaux avec les fleurs de lys dans la rue, mon­trant au monde qu’il y a tou­jours des fran­co­pho­nes au Ca­na­da qui veu­lent sau­ve­gar­der leurs tra­di­ti­ons.

¹une job : québécois

 

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