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Une fa­mil­le de Gre­no­ble

Nos ha­b­itu­des ali­men­taires

A table !

Nous som­mes une fa­mil­le de 5 per­son­nes et nous nous efforçons de man­ger des pro­du­its non trans­formés, issus de l’agri­cul­tu­re bio­lo­gi­que et pro­du­its lo­ca­le­ment.

Nous pre­n­ons 3 repas par jour.

Ha­b­i­tu­el­le­ment, le petit déjeu­ner est pris vers 7h, le déjeu­ner vers 12h et le dîner vers 19h.

Au petit-déjeu­ner, nous pre­n­ons, une bo­is­son chau­de (lait, thé, chi­corée) et des tar­ti­nes de pain avec du be­ur­re et de la con­fi­tu­re ou du miel.

Nous pre­n­ons de temps en temps du jus de fruit ou un fruit, un lai­ta­ge et des céréales.

Le repas de midi com­mence par une entrée de cru­dités : sa­la­de verte, ca­rot­tes rappées, bet­tera­ves rouges, en­di­ves, chou blanc, ta­boulé...

En­sui­te, nous man­ge­ons un plat de légumes et céréales avec sou­vent de la vi­an­de.

Nous fi­nis­sons le repas par un lai­ta­ge (le plus sou­vent du fro­mage, il en exis­te beau­coup en Fran­ce !) puis un fruit.

Les adul­tes pren­nent en­sui­te une tasse de café, ac­com­pagné d’un carré de cho­co­lat pour tout le monde.

Nous man­ge­ons peu de pois­sons du­rant l’année mais nous en pre­n­ons beau­coup lors de nos séjours an­nu­els au bord de la mer.

Le soir, nous man­ge­ons une soupe de légumes puis :

  • une sa­la­de com­posée ;

  • une tarte aux légumes ;

  • un gra­tin de légumes et pâtes ;

  • une pizza ;

  • des pâtes ;

Et nous fi­nis­sons le repas par un lai­ta­ge (le plus sou­vent un yaourt) puis un fruit.

Lorsque nous avons des invités, nous pre­n­ons un apéritif dans le salon avant de pas­ser à table.

Il y a tou­jours une bo­is­son non al­coo­lisée pour les en­fants : jus de fruit, sirop ou soda ; et des bo­is­sons al­coo­lisées pour les adul­tes : bière, whis­ky, vin li­quo­reux. Les bo­is­sons sont ac­com­pagnées de fruits secs ou de bis­cuits salés. L’apéritif est un mo­ment d’échan­ge et de con­vi­via­lité, il nous per­met de prend­re des nou­vel­les les uns des au­tres.

Par­fois, nous re­ce­vons des invités juste pour l’apéritif, sans qu’ils ne res­tent pour le repas.

Lorsque nous avons des invités, en fin de repas, nous pre­n­ons un des­sert sucré, une pâtis­se­rie ou un gâteau, par­fois ac­com­pagné d’une boule de glace.

Les cour­ses

  1. Stépha­nie

    Stépha­nie est une jeune maraîchère in­stallée dans notre vil­la­ge. Elle pro­po­se une vente à la ferme de ses légumes 2 fois par se­mai­ne d’avril à oc­tob­re.

  2. L’AMAP

    Nous som­mes in­scrits à l’AMAP (As­so­cia­ti­on pour le Main­ti­en d’une Agri­cul­tu­re Pay­san­ne ou de Pro­xi­mité) de notre vil­la­ge.

    Nous avons la pos­si­bi­lité de pas­ser des con­trats de 6 mois avec plu­sieurs pro­duc­teurs lo­caux qui nous prépar­ent des pa­ni­ers une fois par se­mai­ne en s’en­ga­ge­ant à nous li­v­rer au mieux de leur pos­si­bi­lités..

    Il y a une di­zai­ne de pro­duc­teurs : légumes, fruits, lai­ta­ges (bre­bis, chèvre, vache), œufs, vi­an­de, miel, plan­tes médi­ci­na­les, café, pain.

    Tous les mer­credis, nous avons une liv­rai­son en fonc­tion de nos con­trats.

    Il y a de nom­breu­ses AMAP dans les vil­la­ges mais aussi en ville.

  3. Le marché

    Les pro­duc­teurs lo­caux sont présents sur le marché du vil­la­ge une fois par se­mai­ne.

  4. Le ma­gasin des pro­duc­teurs

    Il y a de plus en plus de ma­gasin de pro­duc­teurs en Fran­ce.

    Les pro­duc­teurs s’or­ga­nisent en as­so­cia­ti­on pour vend­re en di­rect leur pro­duc­tion. Ils s’or­ga­nisent à tour de rôle pour gérer le ma­gasin et as­su­rer la vente.

    Ainsi, on trouve dans un même lieu tous les pro­du­its frais (les légumes, les fruits, la vi­an­de, les lai­ta­ges) et quel­ques con­ser­ves de légumes.

  5. Le su­per­m­arché (ou la supérette bio­lo­gi­que)

    Il y a main­ten­ant des rayons bio dans tou­tes les gran­des sur­faces.

    Ainsi, le choix est large et à des prix tout à fait cor­rects. Il y a aussi des ma­gas­ins spécia­lisés dans la vente de pro­du­its bio­lo­gi­ques.

Les plats les plus cou­rants dans notre foyer

  • épi­nards, riz et steak haché ;

  • bœuf bour­gu­i­gnon (vi­an­de de bœuf mijoté dans du vin rouge avec des­ca­rot­tes et des cham­pi­gnons) ac­com­pagné de pâtes ou de riz ;

  • ri­sot­to d’épeaut­re cui­siné avec des lar­dons, des cham­pi­gnons et deslégumes ;

  • veau ma­ren­go (morceau de vi­an­de de veau mijoté dans du vin blanc avec de­so­li­ves et de to­ma­tes)

  • steak + fri­tes (quand on n’a pas le temps de cui­siner!)

  • pou­let rôti au four avec des légumes (pom­mes de terre, ca­rot­tes, na­vets,po­t­i­ron) ;

  • tar­tif­let­te (dés de pom­mes de terre cuits à la va­peur, mélangés avec des­lar­dons et des oi­gnons cuits et re­cou­vert de fro­mage que l’on fait gra­ti­nerau four) ;

  • la­sa­gnes (de vi­an­de, de légumes ou de pois­sons) ;

  • chili con carne

Les can­ti­nes sco­lai­res et la nour­ri­tu­re au tra­vail

En se­mai­ne, nous pre­n­ons notre repas du midi sur notre lieu de tra­vail ou d’études. Généra­le­ment, dans les can­ti­nes sco­lai­res, la nour­ri­tu­re est moins bonne qu’à la mai­son. Les can­ti­nes cui­sinent de plus en plus à par­tir de pro­du­its lo­caux et/ou bio­lo­gi­ques, mais ce n’est pas en­co­re le cas par­tout. La nour­ri­tu­re de mon lycée est sou­vent de mau­vai­se qua­lité ou trop salée. Mon père, lui, préfère sou­vent em­por­ter un repas qu’il a préparé à la mai­son plutôt que de man­ger à la can­ti­ne de son tra­vail.

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